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Lisa Pariente
& Morgan


VEN. 10 FEV. / 20H30

 

Tarif : 10€

 

Tarif réduit : 8€

 

{Jeunes -26 ans / Adhérents /

 

Au 65 ans et plus /

 

Personnes en situation de handicap /

 

Demandeurs d'emploi}

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www.billetreduc.com

www.ticketmaster.fr

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LISA PARIENTE
Avec ses fringues colorées, ses moues théâtrales, son côté sans filtre, son mètre 56 et sa jovialité pétillante, Lisa Pariente a l'apparence de la bonne copine bien dans ses baskets. Une girl next door, une vraie, qui n'a pas besoin d'user de la posture pour renvoyer un capital sympathie immédiat.
Dès décembre 2019, Lisa commence à se faire remarquer en adaptant en français le hit du moment de Tones and I (Dance Monkey) et atteint plus de 4,9 millions de vues à ce jour.
En mars 2020, une autre et étrange épidémie se propage sur la toile. Inoffensive, déconneuse et érigée en remède contre la morosité du moment. La vidéo parodique de son Corona Song explose les compteurs jusqu'à cumuler près de 2,5 millions de vues sur YouTube. La Parisienne de vingt-trois ans se prend alors au jeu, poste dans la même dynamique au rythme des confinements, déconfinements, reconfinements, et continue de balancer des adaptations françaises de titres internationaux.
Les morceaux circulent à grande vitesse. L'un d'eux apparaît même dans une story d'Angèle. La chaîne W9 la repère et lui confie une capsule chaque samedi matin dans L'hebdo de la musique, émission présentée par Erika Moulet. Lisa Pariente se forge un nom.
Épaulée par le producteur et compositeur Moon Boy, qui lui concocte des productions toniques, accrocheuses et lumineuses, elle carbure à l'humeur, parle avec son temps, capte l'époque. Des chansons générationnelles et dans lesquelles elle redéfinit les codes amoureux. Paroles vengeresses de rupture, pop contagieuse et chipie, refrain fédérateur en anglais, son « 1,2,3 » est un titre feel-good à l'impertinente allégresse. Tout comme « Garce » son deuxième single.
Il y a chez elle du Lily Allen pour l'approche vacharde, du Angèle pour les préoccupations des jeunes de son âge, du Lizzo pour l'affirmation décomplexée. Pas de féminisme revendiqué ni d'introspection, juste de l'acuité et une fraîcheur incisive. Elle déballe les secrets des filles, leurs bassesses, les techniques de drague (Tes textos), les fantasmes démesurés (Par hasard). Large d'esprit, pleine d'autodérision et de lucidité implacable, Lisa Pariente ne manque pas d'air.
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MORGAN

Issue d’une famille de mélomanes « qui ont eu des gosses très jeunes et écoutaient toute sorte de musique », Morgan, aka @morgan.offmusic, a toujours baigné dans le milieu du son, du hip-hop et de la fête grenobloise. Elle commence à chanter tôt, mais en anglais en sound system, dans une vibe reggae et lo-fi. Pour elle, c’était un peu une manière de se cacher : « Quand tu chantes en sound system, on ne te voit pas. Il y avait une sorte de distance entre moi et le public qui était assez rassurante… » C’est lorsqu’elle s’installe à Annecy qu’elle se met à chanter comme aujourd’hui. Elle rejoint alors un groupe de hip-hop de dix personnes, La Mante Religieuz. Dans ce groupe, il y a des rappeurs, des beatmakers et des ingénieurs sons et iels montent un studio d’enregistrement en accord avec la mairie. « On allait enregistrer les un·es après les autres, on faisait beaucoup d’ateliers d’écriture à la mairie… Et voilà, sur un coup de tête, là-bas j’ai commencé à écrire un peu de rap en français. Après, je suis montée sur Paris. »

Peu de temps après, elle se lance sur TikTok, où elle a aujourd’hui une grande communauté. « Ce qui m’a fait décoller, ce sont les freestyles à partir de mots imposés par des abonné·es. De faire participer les gens à ma musique et à mon délire, ça a bien plu ! Et c’est ce qui fonctionne le mieux sur les réseaux. Après, il y a eu les recettes en rappant, les réponses aux commentaires haineux… Plein de trucs différents. En France, les gens ont besoin de suivre des gens qui sont nature peinture. Surtout sur TikTok, où juste faire de la musique ne fonctionne pas. » Et ça fait sens, puisque ses inspirations sont son quotidien et ses ressentis… « C’est un peu une thérapie, le son. »

Son nouveau single T’as compris dénonce les insécurités des femmes dans la rue, Morgan répond aux commentaires sexistes de manière cash sur Tiktok… Bref, son engagement féministe est très ancré. Elle nous explique : « Je pense qu’à partir du moment où tu es une femme dans la société, tu es forcément un peu engagée. Là où je suis engagée, c’est que j’ai grandi dans une famille où les hommes étaient féministes. D’ailleurs, pour moi, ce mot ne voulait rien dire, ça a toujours été logique. C’est en grandissant, justement, en écoutant tous ces discours féministes et en voyant les regards qu’on me portait, que j’ai compris que la place des femmes dans la société était un problème. Alors, bien sûr, j’ai envie de prendre la parole. Mais j’ai surtout envie de ramener les hommes dans mon camp. Parce qu’ils ont eux aussi grandi avec le patriarcat. Et, même s’ils ont moins de pression, il faut aussi déconstruire leurs injonctions. Mon but, c’est de faire avancer les choses tous·tes ensemble. Par nos paroles, par nos enfants… De faire réfléchir les gens et évoluer les mentalités vers l’égalité et le respect de chacun·e. C’est la seule chose qui m’apporte. »

Rappeuse dans un monde d’hommes, pour elle la misogynie du milieu va de pair avec la société. Il ne faut pas hésiter à casser les codes, rester fidèle à soi-même et se montrer dans ses bons comme ses mauvais jours. Et on est bien d’accord… Foncez la voir sur scène !


















 

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